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En lisant les textes médiatiques

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Учебно-методическое пособие по работе с масс-медийными текстами (французский язык)

Объем: 154 бумажных стр.

Формат: epub, fb2, pdfRead, mobi

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EN LISANT LES TEXTES MÉDIATIQUES

Учебно-методическое пособие по работе с массмедийными текстами

(французский язык)


Автор-составитель

канд. филол. наук

Макарова А. С.


Научный редактор

докт. филол. наук

Ломакина О. В.

Рецензенты

канд. филол. наук

Безкоровайная Г. Т.

канд. пед. наук

Дудушкина С. В.

УДК 8
ББК 80
М 15

2021 г.

Sommaires:


— Avant-propos ……………………………………………………………p. 4

— TEXTE 1 «La violence dans les mass média» …………………………..p.

— TEXTE 2 «France: le désert des barbares?» …………………………… p.

— TEXTE 3 «L’immigration en France».. ………………………………… p.

— TEXTE 4 «Marche forcée pour des passagers du Paris-Le Havre» ……. p.

— TEXTE 5 «La catastrophe en mer du Nord» …………………………… p.

— TEXTE 6 «L’argot sans frontières des jeunes Européens» …………….. p.

— TEXTE 7 «Le français du tourisme»……………………………………. p.

— TESTS D’AUTOÉVALUATION. TEXTE 8 «Le tourisme rural»………p.

— TEXTE 9 «Voyage gastronomique»……………………………………..p.

— TESTS D’AUTOÉVALUATION. TEXTE 10 «Quelle salade?» ……….p.

— Références ………………………………………………………………. p.

Предисловие

Данное учебно-методическое пособие предназначено для изучающих французский язык и имеющих продвинутый уровень знаний.

Работа по созданию подобного учебника вызвана тем, что язык массмедиа присутствует в нашей повседневной речи, в общественной и профессиональной коммуникации: дома, на работе, в кругу друзей или в социальных сетях мы обсуждаем и комментируем новости, социальные и политические проблемы. Язык СМИ, который сегодня в лингвистике называется медийным дискурсом, отличается массовостью и полилоговой открытостью в связи с тем, что «современный процесс медиатизации всех сфер общественной жизни сказывается как на объёме речетворчества, так и на самих медиатекстах» [Макарова 2016: 77]. Таким образом, очевидным является важность анализа медиатекстов на занятиях по изучению иностранного языка как первого, так и второго. Чтение и обсуждение медийных текстов разной тематической направленности помогают развивать имеющиеся уже умения и навыки владения иностранным языком, расширяют лексический запас учащихся и лингвокультурологический кругозор.

Для работы на уроке в пособии представлено одиннадцать текстов. Восемь текстов являются учебным материалом для чтения и изучения, два текста включёны в книгу в виде теста для самостоятельной работы или для итоговой аттестации. Помимо этого, в пособии текст «Quand les femmes se posent la question de l’accès à la violence et à l’intimidation, la terreur est totale» развивает тему насилия в современной медиасреде в первом тексте, и рекомендуется для самостоятельной работы студентов.

Подбор тематики медиатекстов не зависел от актуальности новостей, о которых жарко спорят сегодня, а назавтра забывают. Нами отбирались тексты, в которых затрагиваются проблемы современного общества (насилие в медиапространстве, катастрофы, иммиграция и т.д.), являющиеся своеборазными константами, а также темы, связанные с культурой и историей страны изучаемого языка (туризм во Франции, создание знаменитых во всём мире круассанов и т.д.).

Подбор упражнений осуществлялся с целью введения новых слов для расширения лексикона учащихся, развития умения использовать не то, что уже знаешь, но умения вводить в свою речь новые устойчивые обороты и лексемы, а также для контроля понимания фактического материала. В связи с чем, работа с каждым текстом предполагает постепенный переход от письменной речи к устной с использованием вопросов, устного перевода, закрепления лексического материала и других видов учебной деятельности.

Каждый текст содержит иллюстрации, которые помогают при чтении и изучении текстов, так как делают этот процесс более интересным. Преподаватель обладает свободой выбора учебного материала вне зависимости от его сложности, так как уровень подобранных текстов примерно одинаков.

Таким образом, работа с медиатекстами, представленными в данном учебно-методическом пособии, направлена на развитие лингвистических компетенций, которые реализуются в разных продуктивных и рецептивных видах речевой деятельности, а также на формирование лингвокультурологических, социолингвистических и прагматических компетенций.

Автор выражает признательность научному редактору книги доктору филологических наук Ломакиной О. В. (МГПУ), рецензентам кандидату филологических наук Безкоровайной Г. Т. (РЭУ им. В.Г Плеханова) и кандидату педагогических наук Дудушкиной С. В. (МГПУ).

Автор

TEXTE 1

PARLONS-EN

LA VIOLENCE DANS LES MASS MÉDIA

Comment réagis-tu face aux émissions qui proposent des scènes de violence? Les avis sont souvent partagés. Nous avons enquêté auprès de jeunes de ton âge. Voyons ce qu’ils en pensent.

«Quand j’étais petite, maman me racontait des contes: Barbe-Bleu, Cendrillon, Peau d’âne… Certains personnages me faisaient peur, mais j’aimais bien. Aujourd’hui, les scènes de violence me font le même effet: j’ai peur, et en même temps j’aime avoir peur».

Silvia, Sevilla (E)

«Personnellement, je crois que les mass média ne devraient passer que des programmes non violents, qui favorisent un climat de paix sociale; on devrait nous montrer qu’il est tout à fait possible de vivre sans faire de mal aux autres. On vivrait sans doute mieux si on apprenait à s’aimer et à se respecter.»

Kathy, Detroit (U.S.A.)

«À mon avis, il faut faire une différence entre les programmes de fiction et l’information proprement dite, Dans les films, on assiste souvent à des scènes de violence gratuites; la violence qu’on voit aux informations ou dans certains reportages existe vraiment, elle est réelle, elle est donc utile pour comprendre les faits».

Andrea, Padova (I)

«Aujourd’hui, c’est la société qui est violente; la pauvreté est violente, le désespoir, la drogue… Pourquoi la cacher? Pour faire croire qu’elle n’existe pas?»

Valérie, Lyon (F)

«Il n’y a que ceux qui vivent dans la violence pour croire que c’est la seule façon de résoudre les conflits entre les personnes».

Javier, Zaragoza (E)

«Chacun doit pouvoir être libre de choisir ses programmes télé. Quand je tombe sur une émission ou un film qui ne me plaît pas, je change de chaîne ou de site, comme ça je ne risque pas d’être influencé».

Thomas, Leipzig (D)

«À force de voir des scènes de violence, on risqué de banaliser la violence, et de finir par accepter n’importe quoi, même les choses les plus graves».

Sean, Dublin (Irl.)

«Je connais beaucoup de jeunes comme moi qui s’identifient totalement aux personnages des films qu’ils ont vus. Ils s’habillent comme eux, parlent comme eux… Ils sont tellement influençables que s’ils voient leurs héros commettre un acte violent, ils essaieront de les imiter. Ils n’ont aucune personnalité, rien; finalement, je trouve qu’ils ne sont pas très intéressants».

Brigitte, Frankfurt a. M. (D)

VOCABULAIRE:

Banaliser: rendre banal, quelconque

Enquêté: mené une enquête

N’importe quoi: ici: tout

Résoudre: trouver une solution

Tomber: ici: regarder par hazard

EXERCICES

— Nommez les pays dont les jeunes sont enquêtés.

— Présentez les diffêrents points de vue tirés de cet article.

— Comme vous voyez, les avis sont loin d’être unanimes… Expliquez ce phénomène.


QUESTIONNAIRE:

— Quel avis est plus proche du vôtre?

— Quelle opinion vous pourriez partager? Pourquoi?

— À propos, et votre avis à vous? Qu’est-ce que vous en pensez?


TEXTE POUR LE TRAVAIL INDÉPENDANT

QUAND LES FEMMES SE POSENT LA QUESTION DE L’ACCÈS À LA VIOLENCE ET À L’INTIMIDATION, LA TERREUR EST TOTALE

Les membres d’un gang d’adolescentes convainquent une recrue réticente de rejoindre le gang.

Alors, si les bandes de jeunes garçons font peur, les bandes de filles, c’est encore pire. La société et les imaginaires ont du mal à accepter le désir d’utiliser la force physique et l’intimidation des filles en bandes. Coline Cardi, sociologue, spécialiste de la question de la violence féminine souligne le fait que «l’on redécouvre sans cesse que les femmes peuvent être en bandes. C’est d’ailleurs là qu’elles font très peur. C’est quand elles sont à plusieurs dans l’espace public», la sociologue évoque même la «panique morale» suscitée par ces bandes de femmes.

Et ça dit beaucoup sur la façon dont on a construit l’image de la femme au XIXe siècle et de la femme délinquante en particulier qui de criminelle est devenue déséquilibrée. C’est ainsi, explique Coline Cardi que «pour donner du sens à cette violence, on va les présenter comme des êtres sous influence, des êtres plus fragiles, des victimes du milieu familial.»

Véronique Blanchard, historienne de la jeunesse délinquante explique que de façon surprenante «les experts vont mettre en lien l’origine culturelle de la jeune fille, son origine sociale, populaire et les faits de violence ou les faits de délinquance.»

Et encore maintenant, les femmes qui fraient avec la violence, (ce qui reste d’ailleurs marginal) sont toujours perçues comme déviantes et ça les féministes n’ont pas fini d’y réfléchir, y compris parmi les plus radicales, qui ont eu recours à cette violence. D’ailleurs, Coline Cardi s’interroge: «Est-ce que le mouvement de libération des femmes a conduit à un usage plus important par les femmes de la violence? Cela ne se vérifie pas du tout» alors qu’on ne pose jamais cette question: «Finalement, est-ce que le MLF a permis aussi aux hommes d’être moins violents?»

Avec:

— Coline Cardi, sociologue, spécialiste de la question de la violence féminine

— Véronique Blanchard, historienne de la jeunesse délinquante

— Michele Larrouy, enseignante et féministe.

DEVOIRS

— Lisez l’article et composez son vocabulaire thématique.

— Relisez attentivement l’article et reproduisez-la par écrit.

— Écoutez l’émission «Les filles en bande et la violence»: https://www.franceculture.fr/emissions/les-bandes-de-jeunes-sont-eternelles/6-les-filles-en-bande-et-la-violence.

— Faites la transcription du texte de cette émission.

— Préparez le compte rendu de l’émission écoutée.

TEXTE 2

La délinquance dans les campagnes. Cet article de l’hebdomadaire Le Point analyse le livre d’Eric Fottorino, La France en friche (Edition Commun).

FRANCE: LE DÉSERT DES BARBARES?

«L’État français, théoriquement souverain, risque de ne plus cotrôler la moitié de son territoire d’ici à quelques décennies.»

Ainsi la douceur de vivre en milieu rural ne serait plus qu’un cliché démodé. La campagne, devenue dangéreuse, insécurisante, hostile, hériterait de tous les fléaux traditionnellement associés à l’univers urbain: terrorisme et délinquance, abandon de l’individu, drogue, incendies géants, pollution.

Terrorisme et délinquance?

Les membres d’Action directe, arrêtés en février 1987, ne se cachaient pas dans l’anonymat d’une grande ville, mais dans une ferme du Loiret. Une stratégie de dissimulation inimaginable il y a encore peu. «La vie de voisinage et de communauté n’existe plus, estime François-Henri de Virieu, qui a longtemps couvert le secteur agricole au Monde. Il y a trente ans, les malfaiteurs se seraient cachés en ville, car rien n’échappait au gendarme à pied de la zone rurale. Aujourd’hui, on peut se cacher sans problème à la campagne. Il n’y a plus de délation, car il n’y a plus de voisins.»

Cette nouvelle race de malfaiteurs trouve son bonheur dans les régions les plus désertes. Dans le Limousin, certains repèrent et marquent d’une croix les residences secondaires dans lesquelles une horloge ancienne ou une armoire ancienne paysanne mérite le déménagement. Une fois l’opération réalisée, le butin séjourne dans des fermes isolées à l’abri des regards indiscrets, avant d’être écouté.

Abandon de l’individu?

Il a fallu attendre quatre longs mois pour retrouver le corps de la comedienne Pauline Lafont, découvert par un agriculteur lozérien après que plus de trois cents militaires eurent participé, en vain, aux recherches. L’agriculteur, lui, n’a pas manqué de mentioner qu’une telle disparition aurait été tout à fait impossible il y a quelques années, simplement parce qu’il cultivait alors ses champs, situés en contrebas des lieux du drame.

Drogue?

S’il est un mal considéré comme essentiellement urbain, c’est bien celui-là. Et pourtant. Des cultivateurs du troisième type continueraient à soigner leurs champs de cannabis dans la Creuse, entre les murs en ruine d’une exploitation abandonée, si leur curieuse plantation n’avait été repérée par un avion qui volait à basse altitude.

Incendies géants?

(…) Durant l’été 1987, les flames ont presque léché l’entrée de la ville de Grasse et même son hôpital. «Ces Incendies, qui anéantissent chaque année près de 35 000 hectares de forêts, tuent quelques dizaines de personnes et coûterait bien moins cher que les Canadair

Pollution?

Les élections municipales ont initié force débats et revendications sur la propreté urbaine. Mais qui songe aux décharges qui infestent les campagnes? Qui revendique le maintien du cadre de vie en dehors des villes? Les rebuts dont la civilisation urbaine ne veut plus pourraient bien s’entreposer dans la friche hexagonale, au risque, pourquoi pas, de transformer la France, moins peuplé que ses voisins, en poubelle de l’Europe.

La désertification du territoire a déjà commencé. Au nom de la rentabilité, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de plus de 50%. La France compte aujourd’hui 4 millions de paysans, dont à peine 1 million de vrais actifs, contre 10 millions dans les années 50. Plus spectaculaire encore: l’agriculture nationale a perdu 250 emplois par jour depuis 1945. L’exode rural n’est plus un simple concept enseigné dans les manuels de géographie, mais un phénomène douloureusement concret dans nombre de villages et bourgades. Désertés par les commerçants, ils hébergent une population ravitaillée par des commerçants itinérants qui jouent même, parfois, le rôle de banquiers. Le Crédit Agricole, banque verte, n’a-t-il pas lui aussi rallié les cites?

Sophie Coignard

VOCABULAIRE:

le fléau — бедствие

la délinquance — преступность

abandon de l’individu — отказ от личности

la drogue — наркотики

incendie géant — гигантские пожары

la dissimulation — сокрытие

les malfaiteurs — преступники

la délation — донос

mériter le déménagement — заслуживать переезда

le butin — добыча

à l’abri — защищенный

en contrebas de — ниже

le cannabis — конопля

les flames — огонь

lécher — лизать

anéantir — уничтожать

la revendication — требование

songer à — думать

le décharge — свалка

infester — заражать

le maintien du cadre de vie — поддержание жизненной среды

Les rebuts — отходы

s’entreposer dans la friche — выбрасывать на пустырь

la poubelle — помойка

L’exode rural — исход из сельской местности

La bourgade — поселок

Ravitaillé — (зд.) подкормленный

rallier les cites — сплотить города

EXERCICES

— Recherchez les différents types de fléaux qui menacent la campagne française. Donnez un exemple pour chacun d’eux.

— Recherchez les causes de l’augmentation de la délinquance dans les campagnes.

— Où vous sentez-vous le moins en sécurité: en ville ou à la campagne?

TEXTE 3

L’IMMIGRATION EN FRANCE

IMMIGRATION: LE PARLER VRAI

Vociférations, ignorance, irresponsabilité… la question immigrée est un abcès dans la France d’aujourd’hui.

Dans le premier paragraphe, J.-F. Revel pose un certain nombre de questions. Essayez d’y répondre en lisant la suite de l’article.

Comme presque toutes nos grandes querelles nationales, celle de l’immigration possède une caractéristique: on parle beaucoup et on sait peu. Connaissons-nous exactement le nombre des étrangers résidant en France? Faut-il arrêter l’immigration? Les départs, forcés ou volontaires, sont-ils plus nombreux aujourd’hui qu’hier? La France a-t-elle trahi sa mission de «terre d’asile»? Combien d’étrangers accèdent chaque année à la nationalité française? Y a-t-il une délinquance étrangère supérieure à la moyenne nationale? Pourquoi les enfants d’immigrés, même nés français, souffrent-ils d’un échec scolaire particulièrement grave?

Autant de questions à propos desquelles la véhémence des échanges le dispute ordinairement à l’ignorance des données. On a pu entendre récemment un éminent homme d’État, tout à fait libéral, déclarer: «Il faut arrêter l’immigration.» Or, l’immigration est arrêtée depuis 1974, date à laquelle le gouvernement a décidé d’interdire l’entrée en France de nouveaux travailleurs étrangers permanents. Les seules entrées nouvelles autorisées, depuis lors, sont dues au regroupement familial, ou aux demandeurs d’asile politique. Le pourcentage global d’augmentation de la population étrangère, qui était de 4,5% par an de 1968 à 1974, est tombé à 1% par an de 1975 à 1982 et à 0,7% de 1982 à 1985.

On répondra que l’immigration clandestine échappe à ces statistiques. Mais point besoin de la clandestinité pour que les statistiques nagent dans le chaos. En 1982, l’institut national de la statistique et des études économiques — l’INSEE — dénombre 3 680 000 étrangers, et le ministère de l’Intérieur, 4 239 238.

C’est que l’INSEE se fonde sur les résultats du recensement de 1982, comme si les formulaires étaient tous remplis et retournés avec le même zèle et la même exactitude en milieu immigré que dans les autres! Quant aux bénéficiaires de l’asile politique, il y en a eu 1 600 en 1974 et 30 000 en 1986. Comment, à la lecture de ces chiffres, ne pas rire aux anathèmes stupides sur la France devenue «terre de l’exclusion»!

Avec 7% d’étrangers dans la population, nous sommes dans la moyenne européenne. Mais plusieurs facteurs additifs aggravent les tensions: la surconcentration dans certains départements et, avant tout, dans les zones urbaines. Songeons que 70% des étrangers vivent dans des villes de plus de 100 000 habitants, et 40% seulement des Français. D’où quatre conséquences: logements surpeuplés, chômage aggravé, enseignement insuffisant débouchant sur l’échec, forte délinquance. D’où cette idée clé que le problème immigré en France n’est d’abord que l’amplification des handicaps de la France pauvre en général, auxquels s’ajoutent des handicaps spécifiques, différents selon les pays d’origine. Aussi la véritable ligne de partage ne passe-t-elle pas avant tout entre les résidents qui ont la nationalité française et ceux qui ne l’ont pas. Entre les naturalisations (60 000) et les naissances (40 000), il y a 100 000 nouveaux Français par an. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne continueront pas à vivre pour autant dans le contexte immigré, avec ses désavantages économiques, socioculturels et psychologiques. L’immigré «existentiel» peut fort bien ne pas être étranger, et de nombreux étrangers, résidents permanents ou de longue durée, ne partagent pas du tout le mode de vie immigré.

Il faut donc «déracialiser» la question immigrée et la «socialiser», retirer le dossier aux vociférateurs de tous bords, pour le situer enfin sur son terrain propre, celui des réalités humaines, économiques et culturelles.

VOCABULAIRE:

La vocifération — брань, вопли, крики

La querelle — ссора

la véhémence des échanges — la véhémence des échanges

clandestin — скрытый, подпольный

échapper à — ускользать от

le recensement — перепись

le zèle — рвение

additif — дополнительный

l’amplification des handicaps — усиление недостатков

de tous bords — со всех сторон

EXERCICES

— Quels sont les problèmes associés au problème de l’immigration?

— Quelle est la position de Revel sur le problème de l’immigration? Que veut-il dire par «Il faut donc «déracialiser’ la question immigré et la «socialiser’»?

— Naviguez sur Internet et trouvez l’information actuelle sur les questions et problèmes traités par l’auteur de l’article.

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